Halte Spirituelle : La création, une bonne nouvelle, « Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle » (Mc 1, 15)

halte spirituelle p. Guy

Journée du 11 mars, à Igny,

animée par le Père Guy de Lachaux

 

Solange cardinal

Une halte est faite pour s’arrêter, pour souffler, se rendre présent à l’instant d’aujourd’hui
Une halte spirituelle se situe au niveau de l’Esprit, elle permet de goûter en plus, la Bonne Nouvelle

Après l’écoute de la lecture de la création dans Genèse 1,2,1- 25, nous avons cherché à goûter ce qui est bon, ce qui donne du sens à la Vie sur Terre, ce qui permet d’avoir du lien entre les humains, Dieu, le vivant (plantes, animaux), la terre (humus) et d’en tirer des conclusions pour nous aujourd’hui. La création est bonne, harmonieuse. Elle est un don gratuit de Dieu, répandu par Amour, organisé, ordonné dans un projet qui prend du temps, dans lequel l’Homme reçoit la Lumière, la diversité de ce qui l’entoure, la capacité de réaliser la mission, la liberté comme cadeau.
Le chapitre 2 de « Laudato si »  &65-85 aide à se réapproprier le projet de Dieu, à découvrir que tout est lié, que la Terre appartient à Dieu, que chaque être vivant a une valeur propre, qu’il est l’objet de la tendresse de Dieu, que  l’aboutissement se trouve dans la plénitude de Dieu, à travers un enseignement que Dieu veut nous transmettre.

La suite de la lecture de Gn 3, montre que  l’Homme s’est coupé de sa source qui est Dieu pour se faire son propre créateur. L’Homme est divisé au fond de lui-même, l’harmonie a disparu.

Seul Le Christ peut raccorder de nouveau, l’humanité à La Source qui abreuve.

Actuellement la nature est désacralisée, on la considère comme un objet, une chose dont on peut se servir.
La conversion doit se situer à l’intérieur de l’Homme pour que l’harmonie renaisse entre l’Homme, la nature, le vivant et Dieu, que les mentalités se transforment, que notre mode de vie amène à découvrir que le « moins est plus » en réajustant notre façon de consommer, en posant des gestes simples qui respectent l’autre par un nouvel art de vivre.
Ne jamais oublier que je ne suis pas le sauveur du monde si je pose un geste écolo.

C’est Jésus le Sauveur qui nous a sauvés, par sa mort en assumant le Mal qui ronge l’humanité

Par son corps livré, déchiré, donné, par son sang versé jusqu’à la mort, dans chaque Eucharistie « tout le cosmos rend grâce à Dieu », (Laudato si & 236)