Onction des mains lors du sacrement des malades

Le sacrement des malades lors de la visite pastorale de notre évêque Michel Pansard

Témoignages

Photos Joël Bonnand

Dimanche 12 février, notre évêque, Mgr Michel Pansard achevait sa visite pastorale sur notre secteur.
Il a présidé la messe de 11 h à St Martin de Palaiseau, c’était le dimanche de la santé, journée mondiale du malade.
Au cours de cette messe, 8 malades de notre secteur, ont reçu le sacrement des malades donné par notre Evêque.

Marie-Jo, Michel, Valérie et Marie ont accepté de nous partager ce moment rempli d’émotion et de recueillement.

Imposition des mains pendant le sacrement des malades

« Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » Marc 2,17.

Sacrement des malades et imposition des mains sur la tête
Onction sur le front de Marie-Jo par Mgr Pansard lors du sacrement des malades

     « Lorsque j’ai entendu aux annonces de la paroisse Saint-Martin qu’il serait possible de recevoir le sacrement des malades le 12 février lors de la visite de Mgr Pansard, j’ai immédiatement voulu recevoir ce sacrement. Après trois accidents, dont un très invalidant, je sais que j’ai besoin de la Grâce pour retrouver de la sérénité et de l’allant. Je n’avais pas bien réalisé qu’il fallait concrètement en faire la demande mais cela me fut accordé au dernier moment par Mgr Pansard et le père Jean-François, je les en remercie. »

    « Quelques jours avant le début du Carême, je perçois en ce sacrement un don pour vivre ces quarante jours avant Pâques comme un chemin pour me rapprocher de Jésus même si cela me semble abstrait quand j’essaie de comprendre ce que cela veut dire et comment y arriver. En avoir le désir est certainement la première condition. Jésus l’a bien dit : il est venu appeler des pécheurs, alors confiance, au-delà de mes brisures physiques, c’est Lui qui m’appelle. »

Marie-Jo

        « Face à la proposition de recevoir le sacrement des malades, j’accepte spontanément et je suis heureux de pouvoir recevoir la force, physique et morale de ce sacrement à l’occasion de la venue, dans notre secteur, de notre père évêque.
Pour moi, ce sacrement, ce signe met en valeur la bienveillance, la compassion du Christ pour toutes les personnes victimes d’une infirmité, d’une maladie.
Recevoir, ce sacrement des malades, le dimanche de la santé marque l’importance, pour l’église catholique, d’être soucieuse de ceux qui voient leur force physique, morale, psychique diminuer, de ceux qui sont malades et qui se rapprochent de leur fin de vie terrestre. »

Imposition des mains sur l'un des malades

         « C’est pour moi un appel à vivre cette bienveillance avec ceux qui sont sur ma route et particulièrement les personnes qui souffrent dans leur corps, leur esprit. C’est aussi un appel pour moi à vivre pleinement, à vivre debout, à éliminer autant que possible le repli sur moi-même, à continuer à apporter l’Espérance auprès de ceux  que je rencontre lors de la préparation des obsèques.
        Merci à tous ceux qui ont participé à cette eucharistie priante, qui ont contribué à la préparation de ce sacrement (un merci particulier à notre prêtre Jean-François. à Jeannine qui ont organisé une rencontre de préparation à ce sacrement le 3 février).
       Merci aussi à 3 de nos petits enfants qui ont participé à cette belle cérémonie. »

Michel

Onction sur le front de Michel par Mgr Pansard lors du sacrement des malades
Imposition des mains

« Sacrement des malades : une Parole, un geste. Toutefois décision qui m’a demandé réflexion (épreuve à supporter mais je vais surmonter… seule !) Quel sursaut d’orgueil pour une entrée en carême … Convertis toi !!
Lâcher-prise, se reconnaître petit et fragile et … accepter ! Pour moi, un nouveau chemin à prendre.
J’ai donc reçu ce sacrement le 12 fév. dernier lors de la clôture de la visite pastorale de notre évêque, cérémonie recueillie, sacrement vécu intensément, rempli d’émotions, me rappelant que Dieu ne nous laisse jamais seul, toujours présent, où seul Dieu sait ce qui est bon pour nous, même et surtout dans l’épreuve, recevant tout son amour, sa force et sa tendresse de Père, ABBA.
Je rends grâce pour ce que j’ai vécu lors de cette célébration et dans la prière en général :  merci Seigneur.
Et je rends grâce également pour tout le soutien et les prières des personnes qui m’ont accompagnée durant cette période. Un vrai réconfort de se savoir entourée, aimée.
Merci aussi pour cette proposition de recevoir ce sacrement qui m’a été faite et aux personnes qui m’ont accompagnée dans cette démarche.
Soyez tous bénis !
Et comme il nous l’est proposé  «Ne nous lassons pas de faire le bien» 

Valérie

     « Initialement, je pensais que ce sacrement était destiné aux personnes en fin de vie, jamais il ne m’était venu l’idée de le demander. Une amie et notre prêtre m’ont proposé de recevoir ce sacrement au cours de cette messe, j’ai fait ce choix et aujourd’hui je les en remercie. Au cours de cette célébration accompagnée de mon mari, je me suis sentie portée par la communauté paroissiale dans une belle cérémonie, très priante. Monseigneur Pansard a  imposé ses mains sur nos têtes, geste qui appelle la descente de l’Esprit Saint sur nous. Un profond recueillement nous habitait tous. Puis l’Evêque nous a signé  chacun à notre tour avec  l’huile Sainte sur le front et le creux des mains, signe de réconfort et de relèvement apporté par Dieu, accompagné d’une prière :

Onction des mains durant le sacrement des malades
Mgr Pansard et l'onction sur le front de Marie

         «Marie, par cette onction Sainte que le Seigneur dans sa grande bonté vous réconforte par la  grâce de l’Esprit Saint. Ainsi, vous ayant libéré de tout péché, qu’il vous sauve et vous relève ».
A cet instant mon «cœur» a ressenti une immense émotion et un sentiment de soulagement apporté aux instants de mal-être que je vis dans mon corps. 
          C’était la première fois que je recevais ce sacrement, et encore aujourd’hui je ne sais comment expliquer ce que j’ai ressenti vraiment, mais cela s’explique t’il ?. Je pense qu’il faut le vivre et le recevoir pleinement. C’est une immense grâce de Dieu ».

Marie

« C’est moi qui ferai paître mon troupeau, et c’est moi qui le ferai reposer – oracle du Seigneur Dieu. La brebis perdue, je la chercherai ; l’égarée, je la ramènerai. Celle qui est blessée, je la panserai. Celle qui est malade, je lui rendrai des forces […] je la ferai paître selon le droit » Ézéchiel (34, 15-16)

« Je vous invite à réfléchir sur le fait que c’est précisément à travers l’expérience de la fragilité et de la maladie que nous pouvons apprendre à marcher ensemble selon le style de Dieu, qui est proximité, compassion et tendresse … »
« Voilà pourquoi il est si important, notamment en ce qui touche à la maladie, que l’Église tout entière se mesure à l’exemple évangélique du Bon Samaritain, pour devenir un bon “hôpital de campagne” : sa mission s’exprime en effet en prenant soin des autres, particulièrement dans les circonstances historiques que nous traversons. Nous sommes tous fragiles et vulnérables ; nous avons tous besoin de cette attention remplie de compassion qui sait s’arrêter, s’approcher, soigner et soulager … « Prends soin de lui » (Lc 10, 35) : telle est la recommandation du Samaritain à l’aubergiste. Jésus la répète aussi à chacun de nous et, à la fin, nous exhorte ainsi : « Va, et toi aussi, fais de même »

Extraits du  Message du Pape François pour la 31e Journée Mondiale du Malade

Merci pour ces témoignages pleins de sincérité et de vérité. Qu’ils suscitent à d’autres l’envie de recevoir cette « immense grâce de Dieu ».

Et nous, comment pouvons-nous « apprendre à marcher ensemble selon le style de Dieu, qui est proximité, compassion et tendresse » ?  Savons-nous  accompagner les malades, les réconforter dans leurs souffrances ou leurs angoisses ? Trouvons-nous les mots pour les apaiser ? Savons nous prendre soin d’eux ? Prions-nous pour qu’ils soient fortifiés devant les épreuves ?

Dans l’évangile de St Marc (9,20-29) Jésus réprimande ses disciples qui n’ont pas été capables de soigner un enfant possédé par un esprit, et à leurs interrogations, Jésus répond : « Cette espèce-là, rien ne peut la faire sortir, sauf la prière »

Seigneur Jésus, apprends-moi à prier pour ceux qui souffrent, apprends-moi à prendre soin d’eux, laisse-moi être envahi de ton amour et dire tes mots à ceux que l’on veut réconforter, pour montrer que tu les aimes aussi et que tu peux agir à travers moi.