Le catéchuménat est bien vivant !

Marie-Danièle Schaeffer

Ils sont une vingtaine d’adultes chaque année à frapper à la porte de l’Église pour commencer ou poursuivre le chemin du catéchuménat : des personnalités variées, des jeunes et des moins jeunes, des étudiants, des soignants, des salariés, des jeunes entrepreneurs… On ne le sait pas assez, mais le catéchuménat s’adresse aussi à ceux qui, baptisés enfants, n’ont pas reçu les sacrements de confirmation et/ou de l’Eucharistie. Certains ont déjà une foi bien ancrée, d’autres viennent simplement  avec une grande envie de découvrir la Parole de Dieu, de mieux connaître l’Église, cette communauté qui les attire.

L’appel reçu les pousse à  s’engager dans un long parcours malgré leur quotidien parfois mouvementé par des difficultés professionnelles, familiales, des problèmes de santé. L’un d’eux a témoigné après son baptême « il fallait bien deux ans d’introduction, maintenant, Il est là ».

En 2020, les baptêmes et les confirmations n’ont pu être célébrés pendant les Vigiles de Pâques ou de Pentecôte, pendant lesquelles la liturgie fait vivre de façon plus profonde le passage des ténèbres à la lumière de la résurrection, et le don de l’Esprit. Mais, deux par deux, en juin, juillet et septembre   Damas, Marine, Hyacinthe, Nicolas, Mélanie, Sophie, Nadège et Jésus ont été baptisés et Clément et Vanessa confirmés. Les communautés les ont entourés  en ce moment particulier, vécu dans la joie malgré les conditions sanitaires : « la cérémonie était magnifique parce que, joyeuse et simple » nous a dit Sophie, « avec des personnes chouettes, musiciennes, que je connaissais depuis que nous allions ensemble à la prison de Fleury pour la messe ». « Cela valait le coup d’attendre, j’avais des étoiles dans les yeux » témoigne un autre catéchumène

Dorénavant, ces jeunes pousses sont à soutenir ! Philippe Ragot leur a proposé plusieurs rencontres cette année autour de sujets qu’ils souhaitent approfondir. Espérons qu’ils auront de nouveau l’occasion de se rencontrer  quand la situation sera plus calme. Mais c’est à nous tous de les accueillir, de leur faire connaître les groupes et services où ils pourraient s’investir, sans rien précipiter et en respectant leurs choix. Pourquoi  pas préparer une messe avec eux ? Leur proposer d’aider une association caritative ? Les associer à une équipe synodale ? A un groupe de prière ?

A la rentrée, d’autres demandes nous sont arrivées et l’élan du démarrage a malheureusement été coupé par le nouveau confinement. Nous allons essayer de nous adapter, malgré les annulations des réunions collectives et même des rencontres en chair et en os !

Notre joie d’accompagner est contagieuse : cette année trois nouveaux accompagnateurs (qui font baisser la moyenne d’âge!) nous ont rejoints.

Chrétiens, nous sommes tous concernés par la  croissance de notre Eglise. Osons appeler !